Neila Latrous Religion – Malgré leurs différences, toutes ces colonies ont établi le concept de mouvement continu. Cette conviction que toutes les histoires, qu’elles soient choisies ou forcées, font partie de l’histoire. Et ils ont tous essayé d’imposer une forme de sédentarité très contre nature à la population numide également ; c’est la vraie énigme.
Et injuste sur le long terme. Car si le contrat social imposait la stabilité socio-spatiale pour empêcher l’expansionnisme et les guerres territoriales, comment peut-on justifier que des siècles après Abel et Caïn et des décennies après les décolonisations, cette norme soit appliquée arbitrairement selon que vous êtes un expatrié ou un migrant ?
Utiliser l’argument numérique selon lequel “ils” sont moins nombreux est une stratégie perdante. Et de ne considérer la question que sous un angle purement politique, économique, comptable et sécuritaire, en ignorant les fondements historiques et culturels du nomadisme. Cette excitation qui nous oblige à brouiller les frontières entre nous et le monde qui nous entoure au fur et à mesure que nous vaquons à nos occupations quotidiennes.
Le consultant Laurent Bigot, ancien sous-secrétaire au Quai d’Orsay, explique cette semaine dans L’Express : “Ce que veulent les Africains, c’est la liberté d’aller et venir”. Ils savent qu’il est difficile d’entrer en Europe, donc une fois à l’intérieur, ils ne veulent plus partir. La même chose rappelle que des millions de personnes sont déplacées à l’intérieur même du continent. La majorité des migrations se produisent à l’échelle africaine.
L’héritage berbère en Algérie a traversé les siècles intact. Le Mausolée de Mauritanie, un vestige royal du début de l’ère moderne qui s’élève fièrement près de la montagne Chenoua. Aucun des noms que Massinissa, Kocela, Kahina ou Dihya ont entendus à la sortie de l’école ne rend hommage à des personnages légendaires du passé. Fabuleux et nomade.
La première chaîne d’information française a annoncé lundi que le journaliste vétéran Philippe Corbé a été promu au poste de directeur des opérations éditoriales. M. Corbé succède à Céline Pigalle, dont la nomination au poste de directrice générale de la radio locale France Bleu a été annoncée début février par la radio publique Radio France.
BFMTV a engagé la journaliste et animatrice de franceinfo Neila Latrous pour remplacer Philippe Corbé à la tête de son service politique. Cet individu débutera ses nouveaux rôles à BFMTV à la fin de la saison en cours ; ils y ont précédemment travaillé entre 2014 et 2018. Depuis 2021, Philippe Corbé est en charge du service politique de BFMTV. Auparavant, il a travaillé plusieurs années à la radio RTL, notamment en tant que correspondant de la station aux États-Unis.
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En conclusion : l’avenir est cruel pour les monstres scientifiques ; la masculinité est constamment sous surveillance ; Tout commence par la bataille pour la Maison Blanche et se poursuit avec Amélie Nothomb et ses grands mythes, le “Sound of Joy” sur Fip, les avocats de la défense privés sur Europe 1, des oeuvres d’art qui agitent notre imaginaire, un effort d’Orange pour sensibiliser les enfants et leurs parents aux dangers de la technologie, l’affaire “JonBenet Ramsey” racontée par BabaBam, et la révélation de “Les Voix du crime” de Grégory.
Pour les curieux. La société de médias Futura a annoncé le lancement d’un nouveau format appelé “Bêtes de Science”, un podcast adapté aux enfants sur l’intelligence animale. Ce format ludique et éducatif est basé sur une pièce de la journaliste Nathalie Mayer et doublé par la YouTubeuse Marie de La Boîte à curiosités.
Dans chaque épisode, l’auditeur découvre un nouvel animal et ses comportements particuliers, comme “pourquoi les pandas se roulent-ils dans le caca ?” et “pourquoi les lynx meurent-ils en meute?”
Quand cesserons-nous de permettre à la haine envers les musulmans de continuer ?
Dans une tribune au “Monde”, 90 personnalités, dont Omar Sy, Céline Sciamma et Christine Delphy, ont interpellé Emmanuel Macron pour dénoncer le comportement violent d’une aide scolaire. En tant qu’abonné, vous avez la possibilité d’envoyer jusqu’à cinq articles par mois à un proche grâce à la fonction “Offrir un article”.
Tribune. La photo est devenue virale après avoir montré une femme réconfortant son enfant dans ses bras lors d’une séance plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté à Dijon à la suite d’injures d’un élu d’extrême droite. Si le spectacle nous choque autant, c’est que nous partageons la responsabilité de l’avoir créé.
Vendredi 11 octobre, Julien Odoul, chef du parti d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris publiquement et violemment à la présidente régionale socialiste, Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, si cela ne vous dérange pas, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer.
Nous sommes dans un espace détenu et exploité par le public, un cadre totalement démocratique. Madame aime garder son voile chez elle et dans la rue, mais pas ici et pas aujourd’hui. Aucun symbole ostentatoire n’est autorisé, conformément à la loi de la République. “
La vigilance citoyenne est aussi une provocation inexcusable, Madame la Présidente. Après avoir menacé de quitter l’assemblée, l’élu d’extrême droite a plutôt déclaré : “On ne peut pas commencer la séance par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepte ça.”
Disons-le tous ensemble, comme l’a fait le président du conseil régional en séance publique : rien dans le règlement ou la loi ne justifie d’écarter cette femme du conseil régional. Elle était tout à fait dans son droit d’être là tout en portant son foulard.
C’est une démonstration impensable de violence et de haine, tant en paroles qu’en actes. Mais par notre propre passivité et sacrifice, nous avons contribué à ouvrir la voie à leur passage et à leur acceptation.
Tous les enfants du CM2, certains dès l’âge de 10 ans, venus observer ce conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et Moi ont subi des actes de brutalité et de haine insondables. L’objectif affiché de la stratégie est « d’initier les enfants à la vie publique ».
Ils sont violents et haineux au-delà de l’entendement, et pourtant ces enseignants sont soucieux de transmettre des connaissances en montrant à leurs élèves un débat simulé. Quel désastre!
La première grande élection interne au sein de l’UMP, censée être un tremplin pour reprendre du terrain avant les municipales de 2014, a plutôt servi à creuser un fossé entre les partisans de J.-F. Copé et F.Fillon. En mettant l’accent sur les coups d’État, les fraudes et les fausses déclarations, ce livre examine les fondements de la corruption politique.
C’est exact; le récit d’Abel et Caïn peut être reproduit presque mot pour mot. Il semble que le fermier, Abel, ne travaillait pas. Nomade dans l’esprit, il vivait dans la peur constante de la famine, prenant chaque jour comme il venait. Can, son frère aîné, travaillait la terre. Ce type était une patate de canapé.
Can assassine Dieu un jour parce qu’il est jaloux des sacrifices de son cadet plutôt que des siens. C’est le premier meurtre enregistré dans la Bible (et le Coran). Cain a été reconnu coupable et condamné à l’erreur. Même encore, il a établi une civilisation à cette époque et a garanti sa survie.
Qui jouerait Abel dans la bataille d’aujourd’hui entre peuples sédentaires et nomades ? Qui, exactement, serait Can ? La distinction entre expatriés et migrants semble étrange sous cet angle. Le premier est vénéré pour sa bravoure et son sens de l’adaptation, qui le poussent à explorer sans crainte de nouveaux continents et océans.
Même s’il est constamment en mouvement, il reste lié par le cours de sa civilisation : en conquérant de l’ère moderne, il propage une version du libéralisme économique et social. La deuxième âme malheureuse n’a aucune chance. Dans ses tentatives d’échapper à la pauvreté et à la guerre, il se retrouve en marge d’un El Dorado qui ne veut pas de lui.
Une réincarnation figurative d’Abel, étant donné que lui aussi semble avoir été maudit par les dieux. C’est là que tout parallèle religieux doit s’arrêter. Parce qu’aucun pays occidental ne peut être tenu responsable de sa situation.
Lorsque l’on compare un expatrié à un immigré, ou Caïn à Abel, il est clair que la liberté de mouvement d’un seul groupe peut être considérée comme légitime. L’expatrié est un touriste stationnaire. L’immigré est un nomade qui se sent jugé.
Mais il n’a pas fini par la choisir. En Afrique du Nord, par exemple, l’Algérien est ontologiquement et étymologiquement un nomade, bien que le mot soit parfois confondu avec « numide », ce berbère qui dans l’Antiquité avait réussi à établir un puissant royaume s’étendant de Tunis aux confins du Maroc actuel.
Les historiens sont convaincus que le mot “nomade” est originaire de Grèce pour décrire le “pastoralisme nomade” des anciens nomades nord-africains qui déplaçaient leur bétail d’une ferme à une autre sans suivre un itinéraire défini.
Par conséquent, malgré la croissance économique qui avait fait de Cirta (aujourd’hui connue sous le nom de Constantinople) l’une des plus belles capitales du IIIe siècle avant Jésus-Christ, ses citoyens sont restés nomades. Initialement peuplée par les Phéniciens, elle fut conquise par les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes et les Ottomans avant de finalement tomber aux mains des Français en 1830.
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